Crues du Gardon- Episodes cévenols

On entend par « épisodes cévenols » les orages violents à l’origine des crues subites des rivières qui inondent en quelques heures vallées et terrains plats au sud des Cévennes jusqu’à la mer. Ils se manifestent en particulier dans les départements du Gard et de l’Hérault, en toutes saisons, mais en particulier au début de l’automne lorsque l’air marin encore chaud se heurte aux Cévennes.
Pour connaître la hauteur  des crues et leur débit à l’instant présent, les services de l’Etat ont installé plusieurs stations hydrologiques automatiques et autonomes le long du Gardon. On peut les consulter à tout moment par internet. Pour faciliter la démarche, nous avons relié les principales à notre propre site internet.

 Nous regrettons en revanche qu’il n’y en ait pas en amont immédiat du pont du Gard. Il est toutefois possible de pallier cette lacune grâce à une formule empirique que nous avons établie dans les années 1990 et dénommée « formule empirique de la Balouzière« . Un examen attentif de la thèse d’A. Chabaud nous a conduit à une remarque intéressante :  en période de crue, le débit en amont immédiat du pont du Gard, au pied de la colline de la Balouzière se comporte comme une  fonction simple de la hauteur (Racontez-moi le pont du Gard« , p. 100) ; hauteur facile à estimer à partir des assises de l’ avant-bec de la rive droite, restées hors d’eau.

Bien que la station de Remoulins soit peu éloignée du pont du Gard – 3 km-les informations numériques qu’elle donne ne sont pas transposables1. Elles restent toutefois précieuses sur le comportement des crues :  L’instant des maxima, des minima ; la variation des hauteurs et des débits qui progressent dans le même sens. La durée des précipitations, leur hauteur, leur importance sont sensiblement les mêmes : d’où leur intérêt. 

RETOUR

  1. le lit du Gardon est inséré dans une vallée relativement étroite au pont du Gard et le pont lui-même, aussi aéré soit-il, est un obstacle qui relève le niveau en amont : on notait 2,5 m de dénivelée entre amont et aval du monument, en septembre 20012 []
Ce contenu a été publié dans culture. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.