La pierre

La pierre fut, pour la construction de l’aqueduc de Nîmes, le matériau presque unique à la différence des aqueducs de Lyon, par exemple, où l’on a utilisé aussi de la brique. Mais son extraction, son transport, sa taille, sa finition, sa mise en place aux différents niveaux du chantier supposaient la maîtrise d’autres matériaux, le bois, le fer.  

La pierre était extraite des carrières proches du chantier, à Vers (carrières de l’Estel, de Font de Dringue, de Bracoules), à Sernhac (Escaunes) par exemple. D’origine tertiaire, c’était un matériau facile à travailler avec des instruments courants : pics (escoudes), scies, coins en fer, masses.  Déplacée sur des rouleaux ou tirée sur des traîneaux,  soulevée par des palans dont la puissance dépendait du nombre de poulies, tractée par des treuils ou des cabestans.
Cette pierre bien que tendre, de densité à peine supérieure à 2, présente une résistance suffisante pour supporter les pressions verticales communiquées  par la masse d’un monument, tel que le pont du Gard.

Au cours du temps, l’aqueduc a été dégradé et partiellement épierré.

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