Aqueduc d’Arles de Fontvieille à Barbegal

Ce parcours va nous emmener, depuis le sud de Fontvieille, juqu’aux moulins de Barbegal.
La difficulté n’est pas grande, mais demande d’avoir de bonnes chaussure. Quelques faibles déclivités et une plus importante.

Nous commencerons le parcours en suivant le tracé de la canalisation, non apparente, avant d’arriver au premier ouvrage un pont de quatre arches pour la traversée du vallon de Soumians. 30 mètres plus loin, légèrement au sud-est, on apperçoit une trace de la voute, puis une autre 50 mètres plus loin.
300 mètres plus loin, en aval du chemin des Raymonds, se trouvent les vestiges d’un grand ouvrage, dont il ne reste que les culées. Il franchissait la large dépression qui se situe à l’ouest du chemin des Raymonds. La dépression était franchie, à sa base par un mur de 54 mètres, percée à sa base d’une ouverture constituée par des arceaux de plein cintre taillés dans de gros blocs, eux même posés sur deux assises transversales.
L’aqueduc lui-même franchissait le vallon sur un ouvrage de 8.5 mètres de haut et 75 mètres de long, dont il ne reste que la culée occidentale.
540 mètres plus loin, on trouve le pont de Charmassone, il s’agit d’un mur de 32 mètres de long et 3 mètres de haut, percé, sur le bas d’une barbacane. Il est renforcé de quatre contreforts.
200 mètres plus loin, dans le vallon Porteau, forte dépression, se trouvait un ouvrage à deux arches, de 43 mètres de long et 4 mètres de haut.
En remontant, sur la droite, on peut voir la canalisation de l’aqueduc qui disparaît sous terre. En redescendant, sur l’autre versant, retrouver cette canalisation qui émerge au pied d’un grand pin.
Poursuivant notre route, nous arrivons au vallon Peissonnier, assez large, mais peu profond. L’ouvrage le franchit sur un mur de 35 mètres de long et 3 mètres de haut, sans contrefort.
Le mur comporte à sa base une large ouverture.
Arrivé sur un chemin, le descendant, sur la droite, dans les bois, on peu voir un regard sur la canalisation.
Nous arrivons au vallon Roux, aujourd’hui emprunté par la D33. Il était traversé par un ouvrage important, aujourd’hui disparu. Il n’en reste que les vestiges de la culée amont.
De l’autre côté de la D33, on découvre à nouveau la canalisation, visible sur environ 50 mètres.
Continuant à suivre le tracé de la canalisation, nous verrons un sondage, la canalisation affleurer, puis les vestiges d’un pont, avant d’arriver au bassin de convergence des deux branches de l’aqueduc.
A cet endroit les deux canalisation parallèles, prennent la direction sud, sur 300 mètres, supportées par une double série de 36 arches.
La canalisation de l’aqueduc nord part ensuite en direction d’Arles, tandi que l’autre vient alimenter les moulins des meuneries de Barbegal, point final de notre journée.

Le nombre de participants est limité. L’inscription est obligatoire, par mail à :
contact@academie-pontdugard.com
en précisant le nombre de personnes, le ou les nom(s) et prénom(s), le(s) numéro(s) de mobile, la ou les adresse(s) mail et la référence du parcours, notée en titre ci-dessus.
La participation est gratuite pour les membres de l’association, ainsi que pour les deux premières participations des non adhérents.

Une vidéo sur les moulins de Barbegal et la reconstitution d’une roue, est disponible sur le site :
Les moulins romains de Barbegal (2017-2020)