« Cet instrument de géomètre, destiné à déterminer des directions orthogonales sur le terrain, doit son nom à la croix en bois composée de deux branches perpendiculaires qui supportent quatre fils tenseurs à leurs extrémités. Selon G.
Chouquer et F. Favory, le nom de groma viendrait du grec gnomon*, l’équerre ; mot qui a subi une transformation du gn- en gr, selon les règles de la phonétique étrusque. Si l’on se réfère au plus ancien exemplaire, découvert dans les ruines de Pompéi, l’appareil est composé d’une hampe métallique, d’où son synonyme de ferramentum, qu’on plantait perpendiculairement dans le sol ou dans une borne en pierre. Au-dessus de cette hampe un bras mobile (rostrum) portait la croix horizontale, la groma proprement dite. Les visées s’effectuaient à l’aide de fils suspendus aux extrémités des bras. La précision dépendait de plusieurs paramètres1 ».
- De la qualité de fabrication de l’appareil
- De la mise en station de l’appareil
- Des conditions atmosphériques
- Des conditions de l’expérience
Pour en savoir plus :
- Gérard Choquer, François Favory, L’arpentage romain, Edit. Errance, 2001
- Actes du commoque international de Saint-Etienne, Autour le la Dioptre d’Héron d’Alexandrie, 2000
- Claude Larnac, Racontez-moi le pont du Gard, Actes-sud, 2010
- extrait de l’ouvrage Racontez-moi le pont du Gard, p. 38 [↩]